Le Blog Vapoterie a pour but d'être alimenté au fur et à mesure du temps par l'actualité traitant de la cigarette électronique.
Vous découvrirez aussi des essais / test de différentes cigarettes électroniques et accessoires.
Pour rappel : La e-cigarette est une alternative saine au tabac. Elle est interdite aux mineurs et n’est pas reconnue médicalement comme méthode de sevrage. Elle est déconseillée aux femmes enceintes et aux personnes ayant des problèmes cardio-vasculaires.

samedi 17 mai 2014

La cigarette électronique « ringardise » le tabac chez les jeunes

Source : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/grande-consommation/actu/0203502560175-la-cigarette-electronique-ringardise-le-tabac-chez-les-jeunes-671530.php

Par Les Echos | 16/05 | 14:42 | mis à jour à 15:20

L’enquête annuelle de l’association « Paris sans tabac » révèle une baisse de 9 % de la consommation de tabac chez les jeunes. Une évolution qui résulterait du développement de la cigarette électronique.

Le tabac est de moins en moins populaire auprès des jeunes - SIPA
Le tabac est de moins en moins populaire auprès des jeunes - SIPA
La cigarette n’est plus à la mode. Finis la « coolitude » de mauvais garçon et la prétendue sophistication de la fumeuse, les mentalités sont en train de changer. C’est ce que montre l’enquête annuelle de l’association « Paris sans tabac », publiée vendredi, selon laquelle le tabac serait en perte de vitesse chez les jeunes Parisiens, avec une baisse de consommation observée depuis 2011. Réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 2% des élèves des collèges et lycées de la capitale, cette enquête a montré une baisse de 9% du tabagisme chez ces jeunes entre 2011 et 2014.
D’après celle-ci, réalisée tous les ans avec la même méthodologie, la part des fumeurs quotidiens ou occasionnels parmi les lycéens parisiens âgés de 16 à 19 ans est passée de 42,9% en 2011 à 33,5% en 2014. Chez les collégiens âgés de 12 à 15 ans, elle a diminué dans la même proportion, de 20,2% en 2011 à 11,1% en 2014.

L’impact de la cigarette électronique

La vraie nouveauté n’est pourtant pas tant la baisse que la cause à laquelle on l’associe : la cigarette électronique. Cette dernière « ringardiserait » sa version traditionnelle auprès des jeunes. « Une très très bonne nouvelle », estime le professeur Bertrand Dautzenberg qui préside l’association Office français de prévention du tabagisme (OFTA).
Ce pneumologue qui a supervisé l’étude se réjouit surtout que la cigarette électronique n’ait pas fait augmenter la consommation de tabac. Ce que craignaient de nombreux spécialistes qui voyaient dans la cigarette électronique un produit d’appel. « On pouvait craindre (...) une augmentation du taux de fumeurs chez les jeunes et bonne surprise c’est l’inverse qui se produit », commente-t-il pour l’AFP. Pour Bertrand Dautzenberg, c’est essentiellement d’un changement de mentalité dont il s’agit. La cigarette électronique « apparaît aux jeunes infiniment moins malsaine que le tabac qui apparaît lui comme polluant, puant, coûteux et addictif (...) malgré les efforts de l’industrie du tabac pour tromper les adolescents », explique-t-il.

Le risque demeure

Les résultats de cette étude constituent donc une excellente nouvelle pour la santé des jeunes mais n’éloignent pas tous les risques pour autant. La part des lycéens et collégiens ayant essayé la cigarette électronique a explosé à 39% en 2014 contre 10% en 2011.

Pour Bertrand Dautzenberg l’interdiction de vente de cigarette électronique aux mineurs, depuis mars 2014, ne doit pas pour autant être remise en cause. Le principal avantage de cette dernière est de permettre à des fumeurs confirmés de « sortir du tabac ». Il n’exclut toutefois pas que la cigarette électronique constitue pour certains une produit d’initiation amenant au tabac. Ce dernier est responsable d’environ 73.000 décès chaque année, principalement liés à des cancers.

vendredi 16 mai 2014

La cigarette électronique, c'est fun selon les étudiants non-fumeurs

Source : http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/la-cigarette-electronique-c-est-fun-selon-les-etudiants-non-fumeurs-13-05-2014-3839799.php

3

La cigarette électronique jugée fun par les étudiants non-fumeurs
67% des étudiants non-fumeurs avouent avoir essayé la cigarette électronique et la trouvent "fun", révèle un sondage de la Smerep ce mardi 13 mai, à quelques jours de la Journée mondiale sans tabac. 
Chez les étudiants fumeurs, la cigarette électronique n'apparaît pas comme une alternative pour arrêter de fumer. Parmi ceux qui l'ont essayé, 40% disent ne pas avoir l'intention d'arrêter le tabac. Seuls 27% trouvent la cigarette électronique beaucoup mieux que la cigarette. 
Aujourd'hui, près d'un étudiant sur trois est fumeur. Plus en détails, 15% sont des fumeurs réguliers et 12% des occasionnels. Ces derniers en grillent en moyenne douze par jour. Au cours des douze prochains mois, 23% envisagent d'arrêter le tabac. 
Face à la hausse des prix, les étudiants ont trouvé plusieurs alternatives : 22% se sont mis au tabac à rouler, 22% achètent leurs cigarettes à l'étranger, 5% se sont mis à la cigarette électronique. 
Cette étude a été réalisée par Harris Interactive du 4 au 8 mars auprès de 500 étudiants dans toute la France. Un sondage réalisé du 16 mars au 15 avril 2014 auprès de 135 adhérents Smerep complète l'enquête.

Journée mondial sans tabac : et si la cigarette électronique était la vraie solution ?

Source: http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/journee-mondial-sans-tabac-et-si-la-cigarette-electronique-etait-la-vraie-solution-12-05-2014-3837161.php

5

La cigarette électronique devrait faire parler d'elle durant la Journée mondiale sans tabac

La Journée mondiale sans tabac aura lieu le 31 mai prochain. A cette occasion, la star du moment sera forcément sur toutes les lèvres : la cigarette électronique. Est-elle une vraie solution pour arrêter de fumer ? En partenariat avec Relaxnews, le site PasseportSanté interroge Luc Dussart, consultant en tabagisme.
PasseportSanté : La ministre de la , Marisol Touraine, plaide actuellement pour l'interdiction de la cigarette dans "certains lieux publics". Une prudence partagée notamment par les autorités américaines et canadiennes. Que faut-il en penser ? 

Luc Dussart : Plus la cigarette électronique sera visible, plus le tabagisme reculera. L'interdiction de fumer dans les lieux publics devrait être motivée par la protection des non-fumeurs. Or, l'e-cigarette n'est pas un danger pour l'entourage. Elle ne dégage pas de produits de combustion comme le monoxyde de carbone, ni de "courant secondaire", cette fumée qui s'échappe de la cigarette quand le fumeur ne tire pas dessus. Toute la vapeur produite est inhalée. Dans le nuage expiré qui disparait en une dizaine de secondes, ce qui est mesurable est de la vapeur d'eau, un peu d'un alcool bactéricide - le propylène glycol -, de la nicotine et quelques autres composants à l'état de traces. L'air d'une rue commerçante peut être bien plus dangereux pour les poumons de nos enfants !
PasseportSanté : Peut-on affirmer à 100% que la cigarette électronique est moins dangereuse que la cigarette classique ? 
Luc Dussart : Le tabac tue, dit-on, 66.000 personnes par an en  et 700.000 en Europe. Depuis l'apparition de la cigarette électronique, personne n'en est . Je suis surpris qu'il y ait tant d'études tentant de montrer les risques du vapotage et si peu montrant les bénéfices que les utilisateurs en retirent.
A ce sujet, je vous renvoie à la récente enquête internationale sur plus de 19.000 utilisateurs motivés à répondre spontanément, menée par le Dr. Konstantinos Farsalinos, financée par les utilisateurs pour l'essentiel, ce qui en garantit l'indépendance et l'objectivité. Un seul chiffre pour vous inciter à lire la publication originale : 81% des participants déclarent avoir totalement cessé de fumer et les fumeurs restant actifs ont en moyenne réduit leur tabagisme de 20 à 4 cigarettes par jour.
Par ailleurs, toutes les enquêtes sérieuses infirment l'hypothèse de la passerelle, imaginant que de jeunes non fumeurs pourraient être enclins à s'initier au tabagisme après une expérience de vapotage.
PasseportSanté : La cigarette électronique constitue-t-elle un moyen solide pour arrêter la cigarette traditionnelle ? Si oui, pourquoi ne pas la considérer comme un médicament (avec tout ce que cela implique) ?
Luc Dussart : La cigarette électronique est un moyen avéré de s'affranchir de la dépendance au tabagisme. Nul besoin d'étude sur quelques centaines de cobayes plus ou moins rémunérés pour vérifier ce que des millions de fumeurs affirment spontanément et sans intérêt commercial. C'est une révolution médicale de même ampleur que la découverte des antibiotiques.