Le Blog Vapoterie a pour but d'être alimenté au fur et à mesure du temps par l'actualité traitant de la cigarette électronique.
Vous découvrirez aussi des essais / test de différentes cigarettes électroniques et accessoires.
Pour rappel : La e-cigarette est une alternative saine au tabac. Elle est interdite aux mineurs et n’est pas reconnue médicalement comme méthode de sevrage. Elle est déconseillée aux femmes enceintes et aux personnes ayant des problèmes cardio-vasculaires.

dimanche 5 octobre 2014

E-cigarette: l'erreur de Marisol Touraine

http://www.liberation.fr/
29 SEPTEMBRE 2014 À 17:01

L'AUTEURLaurent JOFFRIN
LAURENT JOFFRIN

Quoique pleine d’esprit et de caractère, Marisol Touraine vient de céder, par conviction ou par souci tactique, à une tentation franchement obscurantiste. On veut parler ici d’une des dispositions contenues dans le plan antitabac qu’elle vient de présenter et qui, contrairement à ce qu’elle affirme, n’améliorera en rien la santé publique et risque même de lui nuire.


Le ministère de la Santé et la plupart des spécialistes en conviennent désormais : le vapotage est pratiquement inoffensif. Aucune étude – aucune – ne lui attribue le centième, voire le millième, des effets néfastes que produit le tabac sur l’organisme. Plus de 70 000 personnes meurent chaque année en France d’un cancer provoqué ou favorisé par la consommation de tabac. A l’inverse, les seuls dangers qu’on a pu déceler dans l’usage de la cigarette électronique sont liés à l’addiction éventuelle à la nicotine, qui ne figure pas parmi les causes du cancer, et dont les effets, en regard des ravages causés par la vraie cigarette, sont parfaitement mineurs (sachant que tout excès est mauvais, par exemple l’excès de café ou l’excès de sucre). Rappelons qu’on vend en pharmacie des substituts au tabac dûment autorisés qui contiennent principalement… de la nicotine.


Un nombre croissant de médecins estime que le recours au vapotage est un substitut efficace au tabac, sans doute le premier qu’on ait trouvé dont les effets positifs soient mesurables. Depuis que la cigarette électronique s’est répandue en France, la consommation de cigarettes a diminué nettement. Jusqu’à présent, seules des augmentations de prix brutales ont abouti à ce résultat. Comme on ne peut pas vendre la cigarette au prix de l’or, même au nom de la santé publique, l’usage de l’e-cigarette offre un relais crédible à ceux qui souhaitent faire reculer le tabagisme. Nombre de ceux qui s’adonnent à l’e-cigarette sont de grands fumeurs qui trouvent là le moyen de se débarrasser de leur vice. Comme il est reconnu qu’un fumeur sur deux est tôt ou tard victime d’un cancer, on calculera facilement le gain espéré en santé publique : si cent personnes passent du tabac au vapotage, le transfert de l’une à l’autre addiction peut en sauver cinquante.


Malheureusement, ces considérations de bon sens sont masquées par des arguments irrationnels qui nous renvoient au règne des préjugés et des peurs obscurantistes. Le principe de précaution, dit-on, nous enseigne qu’il faut attendre de longues années avant de disposer d’une certitude scientifique sur l’innocuité du vapotage et donc qu’en attendant, il est préférable de s’abstenir. Sophisme pur et simple. En fait, le principe de précaution, qu’on interprète de travers, (voir le texte initial voté à l’initiative de Jacques Chirac) s’applique uniquement si des «dommages graves ou irréversibles» peuvent être imputés de manière vraisemblable à telle ou telle technique nouvelle ou à tel ou tel produit (par exemple l’émission de CO2 dans l’atmosphère). Où sont les dommages «graves et irréversibles» qu’on peut craindre de la cigarette électronique ? Nulle part, en tout cas dans aucune étude connue, même à titre d’hypothèse lointaine. En revanche ceux du tabac sont évidents depuis des décennies. Autrement dit, les deux produits, l’ancien et le nouveau, n’ont rien à voir en termes de santé publique. Le tabac tue, l’e-cigarette diffuse de la vapeur d’eau.


Le seul argument logique consiste à dire que le vapotage pourrait, dans certaines circonstances, inciter les consommateurs à passer ensuite à la vraie cigarette. Mais rien n’est prouvé (là aussi, les études sont trop récentes…). On s’appuie pour dire cela sur le fait que les fumeurs et les vapoteurs font les mêmes gestes. Mais dans ce cas, l’eau est aussi nocive que l’alcool, puisque l’on fait les mêmes gestes pour les consommer. On voit où mène ce parallèle. Les buveurs d’eau seraient les proies naturelles des marchands d’alcool et, pour lutter contre l’alcoolisme, on devrait interdire le Canada Dry…


La vérité, c’est que l’interdiction de vapoter dans les lieux publics ou bien au travail est une absurdité, calquée de manière irrationnelle sur les mesures antitabac et appliquée à un produit aux effets parfaitement bénins. A l’inverse, en encourageant les fumeurs à passer à l’e-cigarette, on agirait dans le sens du bien-être public. Politique que Marisol Touraine a écartée de manière irréfléchie, en commettant une grave erreur de santé publique.

Laurent JOFFRIN

Paquet de cigarettes neutre, interdiction de la cigarette électronique... Toutes les mesures du plan anti-tabac

Le HuffPost | Par Alexandre Boudet
VAPING

SANTE - Le gouvernement dit suivre un triple objectif: "Diminuer de 10% le nombre de fumeurs dans les cinq ans, passer sous la barre des 20% de fumeurs dans dix ans et faire que dans moins de 20 ans, les enfants qui naissent aujourd'hui soient la première génération de non-fumeurs."
Voilà pour les enjeux d'un plan anti-tabac présenté jeudi 25 septembre par la ministre de la Santé Marisol Touraine. Il concerne aussi bien le tabac que la cigarette électronique. Voici les principales mesures de ce plan qui ne s'accompagne a priori pas d'une hausse du prix des cigarettes.
EXCLUSIF - Une association va attaquer le gouvernement en justice
Création du paquet neutre
C'est la mesure la plus emblématique de ce plan. La France prend le sillage de l'Australie qui a instauré le paquet neutre en 2012. "Les paquets de cigarettes seront standardisés : même forme, même taille, même couleur, même typographie", précise le gouvernement qui espère ainsi "rendre la cigarette moins attractive". Mais le HuffPost a mis en évidence les risques, notamment financiers, que courent les autorités françaises avec cette décision.
touraine paquet neutre
En parallèle, "la place réservée aux avertissements sanitaires sur les paquets" sera agrandie pour passer de 30 à 65% de la superficie du paquet. De plus, un pictogramme indiquant qu'il est recommandé de ne pas fumer pendant la grossesse sera apposé sur tous les paquet "courant 2015"; c'est déjà le cas sur les bouteilles contenant de l'alcool.
Interdiction de fumer dans une voiture en présence d'un enfant
Le gouvernement veut interdire de fumer dans une voiture en présence d'un enfant de moins de 12 ans. "L’espace est confiné et les enfants, déjà vulnérables, sont particulièrement exposés au tabagisme passif. La concentration de particules fines est 10 fois plus élevée sur les sièges arrière des véhicules « fumeur », et dépasse de plus de 3 fois le seuil moyen admis par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS)", justifie Marisol Touraine. La sanction encourue n'est en revanche pas précisée à ce stade.
Interdiction de fumer dans les lieux publics de jeux pour enfants
Marisol Touraine espère "débanaliser la consommation de cigarettes dans l'univers des enfants". Pour cela, la ministre de la Santé veut rendre "non fumeur les espaces publics de jeux pour enfants". La mesure sera prise par décret et devrait donc être opérationnelle dans les toutes prochaines semaines.
Par ailleurs, les policiers municipaux seront désormais autorisés à "contrôler le respect de la réglementation sur le tabac".
Interdiction de la publicité pour la cigarette électronique en 2016
Le ministère de la Santé prévient d'emblée: "il vaut mieux vapoter que fumer et tout ce qui peut aider les fumeurs à arrêter de fumer est bon à prendre, y compris la cigarette électronique." Cependant, "pour un jeune qui n'a jamais fumé, la cigarette électronique peut devenir une porte d'entrée vers le tabagisme". C'est pour l'encadrement de la e-cigarette va être accru. A partir du 20 mai 2016, la publicité sera totalement interdite et dès ce jeudi, l'encadrement est plus stricte.
En parallèle, la publicité sera interdite sur les lieux de vente et dans les bureaux de tabac.
Interdiction du vapotage dans certains lieux publics
En parallèle, le gouvernement veut clarifier les règles sur le vapotage dans les lieux publics. Pas d'interdiction générale, comme pour le tabac mais une prohibition dans certains lieux publics: "la cigarette électronique sera interdite dans les établissements accueillant des mineurs (les écoles, par exemple) dans tous les moyens de transport collectif, dans tous les espaces clos collectifs de travail", précise le ministère de la Santé. Reste à savoir si la mesure concernera les bars et restaurants, ce qui n'est pas précisé à ce stade.
Une campagne choc dans les médias
Le plan anti-tabac concerne aussi un volet de prévention avec la diffusion, à partir de vendredi 26 septembre, d'une campagne d'information choc. "Le tabac tue un fumeur sur deux", rappellera le spot qui sera diffusé à la radio et à la télévision à des heures de grande écoute.

Cigarette électronique : le rapport de l'OMS jugé « exagéré »

Le Monde.fr avec AFP |  • Mis à jour le 

Cigarette électronique.

Des experts ont contesté, vendredi 5 septembre, les conclusions d'un rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la cigarette électronique, estimant qu'elles exagéraient les risques et sous-estimaient son intérêt comme solution de rechange au tabac.

Le document de l'OMS, rendu public le 26 août, recommandait notamment aux gouvernements d'interdire la vente des cigarettes électroniques aux mineurs et leur usage dans les lieux publics fermés, estimant qu'elles présentaient un « grave danger » pour l'adolescent et le fœtus.

« BEAUCOUP MOINS DANGEREUX QUE LA CIGARETTE »

« Nous avons été surpris par le ton négatif du rapport et avons trouvé qu'il était trompeur et ne reflétait pas de manière précise les données disponibles », estime Ann McNeill, professeur au Centre national des addictions au King's College de Londres, dans un article publié dans la revue Addiction :
« Les cigarettes électroniques sont une nouveauté et nous n'avons de toute évidence pas encore toutes les réponses sur leur impact sanitaire à long terme, mais ce que nous savons, c'est qu'elles sont beaucoup moins dangereuses que les cigarettes, qui tuent plus de six millions de personnes par an dans le monde. »

Les cigarettes électroniques délivrent dans la bouche une vapeur aromatisée contenant de la nicotine. Leur utilisation s'est répandue très rapidement dans le monde : selon l'OMS, il existe actuellement plus de 400 marques, et le marché pour ces produits était estimé à 3 milliards de dollars (2,27 milliards d'euros) en 2013.

« SAUVER DES MILLIONS DE VIES »


Les partisans de la cigarette électronique estiment qu'elle est moins nocive que la cigarette traditionnelle, qui est associée à un risque accru de cancers et de maladies cardiovasculaires.

Lire nos explications : 5 raisons de passer du tabac à la cigarette électronique

« L'utilisation de la cigarette électronique pourrait sauver des millions de vies au cours de ce siècle et avoir l'impact de santé publique le plus important dans l'histoire de l'usage du tabac », explique pour sa part le docteur Jacques Le Houezec, un spécialiste français du tabagisme et l'un des auteurs de l'article.

De manière plus générale, les auteurs relèvent que l'OMS n'a pas réussi àreconnaître « que les concentrations de toxines dans les cigarettes électroniques ne représentent qu'une toute petite fraction de ce qu'on trouve dans la fumée des cigarettes traditionnelles ».

Ils contestent également les arguments sur l'inhalation passive des vapeurs de cigarette électronique, et rejettent une autre conclusion du rapport de l'OMS, laquelle affirme que les cigarettes électroniques « empêchent l'arrêt du tabac, alors que c'est le contraire qui est vrai ».

Regarder l'infographie : L'e-cigarette, comment ça marche
Depuis son apparition sur le marché français, en 2010, la cigarette électronique bouscule le corps médical, dont le discours était centré sur l'arrêt du tabac.

E-cigarette : Encadrement de la publicité et interdiction d’usage dans certains lieux publics

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  • Le 25/09/2014 à 13h33
  • Publié dans News cigarette électroniquePolitique avec les tags cigarette électroniquee-cigarettelieux publicspublicité.
Selon Le Figaro, la ministre Marisol Touraine devrait annoncer demain que la vape sera interdite dans les lieux publics.
La ministre Marisol Touraine vient d'annoncer que la vape sera interdite dans certains lieux publics.
Lieux publics : Les établissements accueillant des mineurs, les transports collectifs ou espaces clos collectifs de travail ne seront plus ouverts à la vape annonce Le Monde, qui rapporte à l'instant les propos tenus dans la conférence de presse de Marisol Touraine ce midi. Il ne serait pas préciser en revanche si les cafés ou restaurants sont concernés.
La cigarette électronique sera interdite dans les établissements accueillant des mineurs (les écoles, par exemple) dans tous les moyens de transport collectif, dans tous les espaces clos collectifs de travail” aurait expliqué ce matin le ministère en annonçant les grandes lignes de son nouveau plan de lutte contre le tabagisme.
Le ministère explique que le vapotage sera “interdit dans certains lieux publics. Conformément à l’avis du Conseil d’Etat du 17 octobre 2013, la cigarette électronique sera interdite dans les établissements accueillant des mineurs (les écoles, par exemple) dans tous les moyens de transport collectif, dans tous les espaces clos collectifs de travail.”
Publicité : A partir du 20 mai 2016, date butoir de transposition de la TPD, la publicité sera totalement interdite. Le Huffington Post annonce que dès ce jeudi l'encadrement sera plus stricte. Une mesure qui trouve sa justification dans la crainte de passerelle vers le tabagisme chez les jeunes.
La rédaction du Monde qui précise que “la publicité [...] sera limitée, puis interdite définitivement le 20 mai 2016 sauf sur les lieux de vente et dans les publications destinées aux professionnels de la vente du tabac et des cigarettes électroniques”.
Le communiqué de presse du ministère stipule en effet que “la transposition par la France de la directive européenne « tabac » permettra l’application de mesures telles que [...] l’interdiction totale de publicité (sauf sur lieux de vente) pour les cigarettes électroniques”. “La publicité pour les cigarettes électroniques sera limitée, puis interdite définitivement le 20 mai 2016 sauf sur les lieux de vente et dans les publications destinées aux professionnels de la vente du tabac et des cigarettes électroniques. ”
“La publicité pour la cigarette électronique sera encadrée par une circulaire signée par la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes aujourd’hui même, 25 septembre 2014″ précise le ministère.

Il vaut mieux vapoter que fumer

Le gouvernement nuance ses propos en expliquant qu'il ne faut pas “confondre cigarette et cigarette électronique : il vaut mieux vapoter que fumer. Tout ce qui peut aider les fumeurs à arrêter est bon à prendre, y compris la cigarette électronique. Mais, pour un jeune qui n’a jamais fumé, la cigarette électronique peut devenir une porte d’entrée vers le tabagisme.”
Théorie de la passerelle : “Chez les jeunes, l'usage de la cigarette électronique est une porte d’entrée vers le tabagisme. De plus, l’utilisation de la cigarette électronique dans des lieux publics tend à banaliser l’attitude du fumeur et s’inscrit donc à rebours des politiques de lutte contre le tabagisme menées à l’échelle nationale et internationale depuis plusieurs dizaines d’années. De nombreux règlements intérieurs d’entreprises de transport, ainsi que des arrêtés municipaux, ont déjà adopté une interdiction de vapoter, ce qui témoigne du besoin de clarifier la situation.”

Que se passera-t-il concrètement pour vous demain ?

Finalement pas grand chose.
Une circulaire signée aujourd'hui par la ministre devrait être diffusée pour encadrer immédiatement la publicité. Il pourrait s'agir de mesures “intermédiaires” avant la transposition finale de la TPD sur laquelle compte se calquer le ministère avant d'interdire toute publicité en mai 2016. Cette circulaire pourrait par exemple reprendre des points évoqués par l’ARPP mais cela n'est que notre analyse.
Il convient ensuite de rappeler qu'interdiction de toute publicité ne veut pas dire interdiction de tous les moyens de communication. La présence de marque, via des logos et autres codes couleurs rappelant un univers commercial particulier, pourront peut être faire partie des modes d'expression commerciale. Ce sont les messages illustrés par des produits et accompagnés d'argumentaires commerciaux qui vont être en premier lieu visés, mais nous reviendrons plus en détails sur ces aspects.
Enfin en ce qui concerne l'usage dans les lieux publics, ces interdictions doivent avant tout être intégrées dans le projet de loi de Santé puis véritablement appliquées dans le système législatif français, ce qui prend toujours du temps (un an peut être).
Dernière mise à jour : jeudi 25 septembre 2014 à 14h26

samedi 17 mai 2014

La cigarette électronique « ringardise » le tabac chez les jeunes

Source : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/grande-consommation/actu/0203502560175-la-cigarette-electronique-ringardise-le-tabac-chez-les-jeunes-671530.php

Par Les Echos | 16/05 | 14:42 | mis à jour à 15:20

L’enquête annuelle de l’association « Paris sans tabac » révèle une baisse de 9 % de la consommation de tabac chez les jeunes. Une évolution qui résulterait du développement de la cigarette électronique.

Le tabac est de moins en moins populaire auprès des jeunes - SIPA
Le tabac est de moins en moins populaire auprès des jeunes - SIPA
La cigarette n’est plus à la mode. Finis la « coolitude » de mauvais garçon et la prétendue sophistication de la fumeuse, les mentalités sont en train de changer. C’est ce que montre l’enquête annuelle de l’association « Paris sans tabac », publiée vendredi, selon laquelle le tabac serait en perte de vitesse chez les jeunes Parisiens, avec une baisse de consommation observée depuis 2011. Réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 2% des élèves des collèges et lycées de la capitale, cette enquête a montré une baisse de 9% du tabagisme chez ces jeunes entre 2011 et 2014.
D’après celle-ci, réalisée tous les ans avec la même méthodologie, la part des fumeurs quotidiens ou occasionnels parmi les lycéens parisiens âgés de 16 à 19 ans est passée de 42,9% en 2011 à 33,5% en 2014. Chez les collégiens âgés de 12 à 15 ans, elle a diminué dans la même proportion, de 20,2% en 2011 à 11,1% en 2014.

L’impact de la cigarette électronique

La vraie nouveauté n’est pourtant pas tant la baisse que la cause à laquelle on l’associe : la cigarette électronique. Cette dernière « ringardiserait » sa version traditionnelle auprès des jeunes. « Une très très bonne nouvelle », estime le professeur Bertrand Dautzenberg qui préside l’association Office français de prévention du tabagisme (OFTA).
Ce pneumologue qui a supervisé l’étude se réjouit surtout que la cigarette électronique n’ait pas fait augmenter la consommation de tabac. Ce que craignaient de nombreux spécialistes qui voyaient dans la cigarette électronique un produit d’appel. « On pouvait craindre (...) une augmentation du taux de fumeurs chez les jeunes et bonne surprise c’est l’inverse qui se produit », commente-t-il pour l’AFP. Pour Bertrand Dautzenberg, c’est essentiellement d’un changement de mentalité dont il s’agit. La cigarette électronique « apparaît aux jeunes infiniment moins malsaine que le tabac qui apparaît lui comme polluant, puant, coûteux et addictif (...) malgré les efforts de l’industrie du tabac pour tromper les adolescents », explique-t-il.

Le risque demeure

Les résultats de cette étude constituent donc une excellente nouvelle pour la santé des jeunes mais n’éloignent pas tous les risques pour autant. La part des lycéens et collégiens ayant essayé la cigarette électronique a explosé à 39% en 2014 contre 10% en 2011.

Pour Bertrand Dautzenberg l’interdiction de vente de cigarette électronique aux mineurs, depuis mars 2014, ne doit pas pour autant être remise en cause. Le principal avantage de cette dernière est de permettre à des fumeurs confirmés de « sortir du tabac ». Il n’exclut toutefois pas que la cigarette électronique constitue pour certains une produit d’initiation amenant au tabac. Ce dernier est responsable d’environ 73.000 décès chaque année, principalement liés à des cancers.

vendredi 16 mai 2014

La cigarette électronique, c'est fun selon les étudiants non-fumeurs

Source : http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/la-cigarette-electronique-c-est-fun-selon-les-etudiants-non-fumeurs-13-05-2014-3839799.php

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La cigarette électronique jugée fun par les étudiants non-fumeurs
67% des étudiants non-fumeurs avouent avoir essayé la cigarette électronique et la trouvent "fun", révèle un sondage de la Smerep ce mardi 13 mai, à quelques jours de la Journée mondiale sans tabac. 
Chez les étudiants fumeurs, la cigarette électronique n'apparaît pas comme une alternative pour arrêter de fumer. Parmi ceux qui l'ont essayé, 40% disent ne pas avoir l'intention d'arrêter le tabac. Seuls 27% trouvent la cigarette électronique beaucoup mieux que la cigarette. 
Aujourd'hui, près d'un étudiant sur trois est fumeur. Plus en détails, 15% sont des fumeurs réguliers et 12% des occasionnels. Ces derniers en grillent en moyenne douze par jour. Au cours des douze prochains mois, 23% envisagent d'arrêter le tabac. 
Face à la hausse des prix, les étudiants ont trouvé plusieurs alternatives : 22% se sont mis au tabac à rouler, 22% achètent leurs cigarettes à l'étranger, 5% se sont mis à la cigarette électronique. 
Cette étude a été réalisée par Harris Interactive du 4 au 8 mars auprès de 500 étudiants dans toute la France. Un sondage réalisé du 16 mars au 15 avril 2014 auprès de 135 adhérents Smerep complète l'enquête.

Journée mondial sans tabac : et si la cigarette électronique était la vraie solution ?

Source: http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/journee-mondial-sans-tabac-et-si-la-cigarette-electronique-etait-la-vraie-solution-12-05-2014-3837161.php

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La cigarette électronique devrait faire parler d'elle durant la Journée mondiale sans tabac

La Journée mondiale sans tabac aura lieu le 31 mai prochain. A cette occasion, la star du moment sera forcément sur toutes les lèvres : la cigarette électronique. Est-elle une vraie solution pour arrêter de fumer ? En partenariat avec Relaxnews, le site PasseportSanté interroge Luc Dussart, consultant en tabagisme.
PasseportSanté : La ministre de la , Marisol Touraine, plaide actuellement pour l'interdiction de la cigarette dans "certains lieux publics". Une prudence partagée notamment par les autorités américaines et canadiennes. Que faut-il en penser ? 

Luc Dussart : Plus la cigarette électronique sera visible, plus le tabagisme reculera. L'interdiction de fumer dans les lieux publics devrait être motivée par la protection des non-fumeurs. Or, l'e-cigarette n'est pas un danger pour l'entourage. Elle ne dégage pas de produits de combustion comme le monoxyde de carbone, ni de "courant secondaire", cette fumée qui s'échappe de la cigarette quand le fumeur ne tire pas dessus. Toute la vapeur produite est inhalée. Dans le nuage expiré qui disparait en une dizaine de secondes, ce qui est mesurable est de la vapeur d'eau, un peu d'un alcool bactéricide - le propylène glycol -, de la nicotine et quelques autres composants à l'état de traces. L'air d'une rue commerçante peut être bien plus dangereux pour les poumons de nos enfants !
PasseportSanté : Peut-on affirmer à 100% que la cigarette électronique est moins dangereuse que la cigarette classique ? 
Luc Dussart : Le tabac tue, dit-on, 66.000 personnes par an en  et 700.000 en Europe. Depuis l'apparition de la cigarette électronique, personne n'en est . Je suis surpris qu'il y ait tant d'études tentant de montrer les risques du vapotage et si peu montrant les bénéfices que les utilisateurs en retirent.
A ce sujet, je vous renvoie à la récente enquête internationale sur plus de 19.000 utilisateurs motivés à répondre spontanément, menée par le Dr. Konstantinos Farsalinos, financée par les utilisateurs pour l'essentiel, ce qui en garantit l'indépendance et l'objectivité. Un seul chiffre pour vous inciter à lire la publication originale : 81% des participants déclarent avoir totalement cessé de fumer et les fumeurs restant actifs ont en moyenne réduit leur tabagisme de 20 à 4 cigarettes par jour.
Par ailleurs, toutes les enquêtes sérieuses infirment l'hypothèse de la passerelle, imaginant que de jeunes non fumeurs pourraient être enclins à s'initier au tabagisme après une expérience de vapotage.
PasseportSanté : La cigarette électronique constitue-t-elle un moyen solide pour arrêter la cigarette traditionnelle ? Si oui, pourquoi ne pas la considérer comme un médicament (avec tout ce que cela implique) ?
Luc Dussart : La cigarette électronique est un moyen avéré de s'affranchir de la dépendance au tabagisme. Nul besoin d'étude sur quelques centaines de cobayes plus ou moins rémunérés pour vérifier ce que des millions de fumeurs affirment spontanément et sans intérêt commercial. C'est une révolution médicale de même ampleur que la découverte des antibiotiques.